Thursday, August 21, 2025
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Editorial. By supporting the movement “blocks everything”, rebellious France wishes to surf at all costs on the dispute

La gauche tente de s’approprier la rentrée sociale et à ce petit jeu-là, la France insoumise va souvent plus vite que les autres. Premier parti politique à dégainer, dimanche, Jean-Luc Mélenchon sort de sa torpeur estivale pour soutenir le mouvement “Bloquons tout” du 10 septembre. Toutes les occasions sont bonnes. Tant pis si personne ne sait vraiment de quoi il en retourne, ni à quoi ressemblera cette journée. L’essentiel est ailleurs, dans le symbole. Le tribun Jean-Luc Mélenchon fait sa rentrée. Dès jeudi 21 août, aux Amfis des insoumis à Valence, il veut se replacer au centre du jeu, à un an et demi de la présidentielle. L’été dernier, à la même période, il avait pour la première fois appelé à la destitution d’Emmanuel Macron. Le soutien à ce mouvement “Bloquons Tout” ressemble a de la bonne vieille récupération politique !

La ficelle est grosse. “La Grande Récup”, titrait mardi le journal L’Opinion. Mais, il est intéressant d’observer la manière dont les insoumis se justifient. Leur coordinateur Manuel Bompard disait sur franceinfo lundi se retrouver dans les revendications de cette contestation fourre-tout : démission d’Emmanuel Macron, rejet du plan d’économies de François Bayrou et notamment de la suppression de deux jours fériés, convocation d’une Assemblée constituante, suppression de la réforme des retraites.
Ils refusent l’idée que le mouvement “Bloquons tout” soit cornaqué par l’extrême droite. Eux y voient une opportunité : trouver du soutien, un peu de légitimité par l’opinion, par la base, à leur action politique menée à l’Assemblée, avec le dépôt dès la rentrée d’une motion de censure.

La place de la gauche

Ce soutien peut risquer d’affaiblir le mouvement en lui mettant une cible dans le dos, alors même que le mouvement “Bloquons tout” semble détester les partis politiques, revendiquer son indépendance et l’absence de chef identifié. Jean-Luc Mélenchon n’en a cure, lui pourtant si attaché au culte de la personnalité. Il a raison sur un point. C’est aussi le rôle de la gauche de se mettre dans la roue, dans le sillage d’une mobilisation citoyenne. Historiquement, sa place est dans la rue. Comme quand l’ancien candidat à la présidentielle avait appelé à soutenir le mouvement des Gilets jaunes.

Certes, il est beaucoup trop tôt, en plein mois d’août, pour vraiment savoir ce qui va se passer. L’équation de la contestation comporte encore plusieurs inconnues. Est-ce que la mobilisation virtuelle va se transformer en actions concrètes ? Jusqu’ici, elle est très gazeuse, nébuleuse, pour ne pas dire floue. De plus, quelles sont réellement les origines de ce mouvement ? Qui semble, à l’origine, prendre sa source dans des sphères d’extrême droite. Le Rassemblement national n’en a pas dit un mot.
Laissant le champ libre à la France insoumise pour apparaître comme le réceptacle des colères.

marley.cruz
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