As we approach the departure of the Tour de France, here north asked the Lille if the city was sufficiently adapted to the practice of bicycle. “The cobblestones are a hassle, I take the bumps,” says a cyclist in Old Lille.
La ville de Lille est-elle en train de devenir une terre de vélos ? La 112ème édition du Tour de France commence ce samedi 5 juillet avec la première étape à Lille. Les coureurs de la Grande Boucle seront en sécurité sur les routes, la circulation sera interdite sur le parcours et des barrières installées un peu partout pour protéger le peloton. Mais au quotidien, la pratique du vélo est-elle vraiment sûre à Lille ? Les aménagements cyclables sont-ils suffisants ? Les cyclistes sont de plus en plus nombreux à rouler dans la métropole lilloise. En 2024, la pratique du vélo a progressé de 4 % dans la MEL, selon l’association Vélos & Territoires. Et chacun a son avis sur la situation.
Lille fait mieux que les autres grandes villes
“Les pavés, c’est galère, je prends les bosses, j’essaie d’éviter que les boissons tombent de mon sac. Je préfère quand même rouler sur du bitume que sur des pavés”, raconte Michaël, livreur à vélo qui récupère une commande dans le Vieux-Lille. “C’est tape-cul”, confirme Mathilde qui part travailler à vélo. En dehors des pavés, la cycliste trouve les déplacements très agréables dans Lille. “J’ai quitté la région parisienne il y a deux ans et c’est vraiment l’anarchie là-bas, je trouve qu’à Lille, ça se passe plutôt bien et il y a quand même beaucoup de pistes cyclables. Par rapport à d’autres grandes villes, c’est très sympa pour les cyclistes”, assure-t-elle.
Il existe plus de 150 km de voies cyclables en ville, selon la mairie de Lille, et plus de plus de 6.000 arceaux de stationnement vélo. Le seul problème pour Ludovic reste la cohabitation avec les automobilistes : “Je me suis déjà retrouvé le vélo par terre ! Quand une voiture arrive en face et qu’on est en sens inverse sur le bord, c’est dangereux, on doit être vigilant”. Il faut être “prudent”, estime également Édouard, surtout avec les vélos en libre-service dont l’état laisse parfois à désirer. “Ça m’est déjà arrivé de tomber sur des V’Lille défectueux avec des problèmes de pneus dégonflés, de selles qui tombent ou parfois de guidons tordus, c’est compliqué pour pédaler”.
Mais le cycliste reconnaît que le service s’est amélioré ces dernières années. Il existe près de 260 stations reparties dans 20 communes, une flotte de 2.600 vélos qui sera renouvelée en septembre 2025, et plus de 10.000 emprunts quotidiens en semaine, selon la métropole lilloise. Entre 2020 et 2026, la MEL investit 100 millions d’euros dans le développement du réseau cyclable : 75 millions d’euros dédiés aux aménagements sur voirie et 25 millions d’euros sur le développement de voies vertes et véloroutes.