The cyclist Eurois Damien Touzé will participate in his first Tour de France. A few days before departure, the native of Iville admits a little stressed before rubbing shoulders with the gratin of world cycling.
À 28 ans, le coureur cycliste eurois Damien Touzé va s’engager sur son premier Tour de France, au sein de l’équipe Cofidis. Le natif d’Iville, qui a couru au sein de l’UV Neubourg s’avoue un peu stressé avant de prendre le départ de cette Grande Boucle, aux côtés d’un autre Haut-Normand, Matîs Louvel.
“On est un peu dans le stress, mais aussi heureux d’être là, explique celui qui se définit comme un rouleur – puncheur. Stressé, car on ne sait pas à quoi s’attendre, ça va être la découverte. Et heureux, parce que c’est le Tour de France.”
Il y a, oui, un peu d’appréhension car “tous les meilleurs coureurs sont réunis sur la même course. Tout le monde est là et ils veulent tous gagner. Je ne connais pas vraiment l’intensité, comment ça va se passer, il y a aussi de l’exposition médiatique, tout cela ajoute un stress supplémentaire.” A-t-il peur d’être largué par le peloton ? “Cela peut arriver, répond le coureur. Mais si on a été sélectionné, c’est parce que l’équipe pense que l’on est prêt.” Lui fera ce Tour avec Cofidis, qu’il a rejoint tout récemment en provenance de Decathlon – AG2R La Mondiale. Une fierté immense : “C’est la plus grosse course du monde. La plus regardée. En plus, c’est la période des vacances, tout le monde est sur le bord des routes. Il y a beaucoup de courses prestigieuses dans ce sport, mais si tu n’as pas fait le Tour de France, aux yeux des gens, c’est difficile d’être cycliste professionnel.”
La coupe de champagne de Lance Armstrong
Le Tour, cela fait aussi remonter des souvenirs de sa jeunesse normande, quand il avait “gagné une course avec l’école de cyclisme” et “récupéré un pass pour aller sur les Champs-Élysées”. Il avait entre huit et dix ans, et avait vu la victoire de Lance Armstrong. “J’avais récupéré sa coupe de champagne à l’arrivée”, en sourit-il.
Alors pour cette première avec les grands, il espère “finir” ce Tour, remplir son rôle dans l’équipe, pourquoi pas gagner une étape, car il ne faut pas s’interdire de rêver. Mais il ne coche pas particulièrement la quatrième, qui passera dans l’Eure, près de chez lui. “Ce n’est pas parce qu’il y a une étape qui passe à la maison qu’on va faire n’importe quoi. On aura un plan de départ qu’on va respecter, même si cela fait chaud au cœur de passer chez soi.” Il y a bien noté la fin de l’étape à Rouen, où “les cinquante derniers kilomètres, ce ne seront que des montées et des descentes“. “Après la dernière bosse, il restera cinq kilomètres, donc c’est vraiment là où il faudra être présent pour l’emballage final et placer les coéquipiers le mieux possible.”
