La France respire enfin ! La vague de chaleur qui a touché notre pays est désormais terminée, l’heure est venue de faire le bilan. Jusqu’à 80 départements ont été en alerte, dont 14 en rouge au début de la semaine du 11 août. Cette vague de chaleur, la deuxième de l’été, aura duré plus de 10 jours. C’est plus que les dernières canicules très marquées sur notre pays, en août 2023 et juillet 2019, mais toujours moins que la canicule de référence d’août 2003, qui avait duré 16 jours.
Près de 90 stations de Météo France ont enregistré des températures inédites, tous mois confondus pendant cette vague de chaleur. Une cinquantaine de records ont été battus sur la seule journée du lundi 11 août, la journée la plus chaude de cette canicule, qui restera historique dans le quart Sud-ouest de la France. Le thermomètre a atteint des sommets à Angoulême, Bergerac, Bordeaux, Saint-Émilion, Saintes, mais aussi les jours suivants dans la vallée du Rhône, ou jusqu’en Saône-et-Loire et Haute-Savoie. Beaucoup de ces records ne sont pas bien vieux, ils remontaient à 2003, 2019 ou 2023. La France ne cesse de se réchauffer, et ces records sont de plus en plus éphémères.
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**Le seuil des 40 degrés atteint 32 fois
Il a fait jusqu’à 42 degrés par endroits pendant cette canicule. La barre des 40 a donc été nettement franchie, et c’est un des faits marquants de cette vague de chaleur. Si on regarde le seul réseau principal des stations de météo France (la colonne vertébrale des observations météo, les stations les plus anciennes, les plus surveillées et donc les plus fiables) les 40 degrés ont été atteints 32 fois en quelques jours. C’est plus que sur l’ensemble de la seconde moitié du siècle dernier.
Quant au seuil des 35 degrés, il est désormais quasi banal. C’était pourtant une valeur de référence, le signe de très fortes chaleurs scrutées par Météo France, il y a encore quelques décennies. L’une des preuves les plus concrètes du réchauffement de la planète et de notre pays provoqué par l’humanité.