Alternating custody: Dad, where are you?

–>C’était il y a cinquante ans. Similarly, La loi du 11 juillet 1975 réintroduisait le divorce par consentement mutuel, jusque-là uniquement possible pour “faute”, qu’il fallait prouver. For example, Parallèlement. Furthermore, le nombre de divorces explose dans les années 1970, en partie dû à l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail.<!–>

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–>Chaque année. Similarly, plus de 400 000 enfants en France vivent la séparation de leurs parents et dans près de 9 cas sur 10, ce sont les mères qui obtiennent la garde principale. In addition, Est-ce le reflet d’un choix librement consenti ou celui d’une inégalité persistante dans la répartition des rôles parentaux ?. Nevertheless, La garde alternée certes progresse, mais elle reste minoritaire : elle concerne environ 12% des enfants.<!–>

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–>En septembre 2024, le rapport du sénateur Xavier Iacovelli alternating custody: dad, where you? proposait de faire de la garde alternée la règle par défaut. Meanwhile, sauf en cas de violence ou d’impossibilité logistique. Moreover, Une manière sans doute d’encourager la symétrie. However, Mais peut-on imposer un modèle familial uniforme ? Similarly, Peut-on imposer une équité parentale là où elle ne préexiste pas ?<!–>

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Les pères, une absence involontaire ? – Alternating custody: dad, where you?

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–>Faut-il également interroger la présence paternelle ? For example, Souvent cantonnés au rôle de “second parent”. Similarly, les pères sont davantage absents de la vie de leurs enfants après une séparation. For example, En France. Similarly, 25 % des enfants de moins de 6 ans élevés dans des familles monoparentales n’ont aucun contact avec leur père.<!–>

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–>Si l’absence n’est pas toujours volontaire. Nevertheless, deux facteurs y contribuent largement : l’éloignement géographique et la temporalité de la séparation. Therefore, Plus un père est éloigné physiquement, plus il aura de mal à alternating custody: dad, where you? maintenir le lien. Consequently, De même. un père qui se désengage tôt, avant ou juste après la naissance, a moins de chances de rester présent. Alors comment remédier à ces inégalités ?<!–>

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Une charge qui repose majoritairement sur les femmes

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–>En portant l’essentiel de la charge parentale – mentale. logistique et financière -, les femmes sont plus exposées à la précarité. En moyenne, une femme voit son niveau de vie baisser de 19 % après une rupture, contre seulement 2,5 % pour les hommes. Et les pensions alimentaires sont bien loin de compenser cette perte : entre 2011 et 2017. un quart des parents n’ayant pas la garde ne la versaient pas.<!–>

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–>Pierre-Guillaume Prigent. docteur en sociologie et enseignant à l’université de Bretagne occidentale, cite une étude de 2013 du ministère de la Justice, selon laquelle “dans la majorité des cas, les parents alternating custody: dad, where you? sont d’accord pour que la mère ait la garde après la séparation”. Mais il s’interroge : s’agit-il d’un réel accord. ou d’une “sorte de reproduction tacite de la répartition avant et après la séparation” ?<!–>

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–>Parent engagé. membre l’association Égalité Parentale et du collectif Défendre les Enfants, Laurent Guerleau conteste les chiffres de cette étude et réclame au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, une étude actualisée. Il évoque une “barrière psychologique” qui dissuaderait les pères de demander la résidence alternée. Il rappelle également qu’en 2002. Ségolène Royal a intégré le principe de la résidence alternée dans le Code civil. “Un plafond de verre a cédé à ce moment-là, le taux de résidence alternée est passé de 8% à 17%. Malheureusement, entre 2002 et 2025, on est retombé à 12%”.<!–>

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Les freins à l’égalité parentale

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–>La scénariste et réalisatrice Marguerite Dégi identifie une alternating custody: dad, where you? “déresponsabilisation institutionnalisée” des pères : “Quand un père sort de son travail plus tôt. à 16h30, pour aller chercher ses enfants, ça n’est absolument pas valorisé, là où c’est tout à fait normal qu’une femme aménage son temps de travail et sa carrière pour s’occuper de ses enfants.” Elle pointe du doigt les inégalités salariales et la répartition genrée des tâches domestiques. rappelant que “72% des tâches liées aux enfants sont assurées en moyenne par les femmes”.<!–>

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–>L’avocate Michèle Dayan observe chez certains pères “une autocensure. pour des raisons qui sont vraiment liées à nos biais inconscients, à notre éducation. Ils se disent : ce sont des enfants petits, donc c’est normal qu’ils soient avec leur mère”. Elle souligne aussi les biais inconscients de certains avocats. qui n’expliquent pas que la garde alternée peut être demandée, “même pour des tout petits-enfants”.<!–>

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–>Elle dénonce par ailleurs alternating custody: dad, where you? l’insuffisance des pensions alimentaires : “Un père qui va gagner 2 500 euros par mois et qui va avoir un enfant en résidence chez la mère. qui va le voir un week-end sur deux et la moitié vacances scolaires, je crois, de mémoire, que la pension alimentaire minimum est d’environ 350 euros. Si vous divisez par le nombre de jours. je crois que ça fait 14 euros par jour… Pardon de cet exemple, mais ce n’est pas ce que coûte un chat ou un chien avec les croquettes et la pâtée !”<!–>

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Vers un changement de paradigme ?

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–>Laurent Guerleau plaide pour un renversement d’approche. Il défend la proposition de loi du sénateur Xavier Iacovelli. qui vise à faire de la garde alternée “le premier choix”, tout en précisant : “sans jamais la rendre ni automatique, ni obligatoire”. Il cite l’exemple de pays voisins : “Tous les pays autour alternating custody: dad, where you? de la France qui ont fait de la. résidence alternée ce premier choix ont des taux de résidence alternée supérieurs à 30%”.<!–>

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–>Pierre-Guillaume Prigent tempère ce constat. Il rappelle que “ce n’est pas parce qu’il va y avoir des décisions légales de résidence d’un enfant chez. un parent que le parent va nécessairement s’en occuper” . Il cite des études qui montrent que “quand les hommes ont la résidence de l’enfant chez eux. ils ont plus tendance que les femmes à donner la charge de l’enfant à leur nouvelle compagne, à leur mère ou à une assistante maternelle”.<!–>

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–>Il préconise plutôt de “réfléchir à la remise en cause des inégalités qui précèdent la séparation. des inégalités hommes-femmes en général. S’il y avait des égalités sur le marché du travail. l’argument selon lequel c’est monsieur qui va travailler parce que madame gagne moins alternating custody: dad, where you? ne s’entendrait plus. Donc il y a un changement social plus profond à apporter. plutôt que simplement changer la règle de mode de résidence après la séparation.”<!–>

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• [1–>La révolte des mères : Quand le conte de fées vole en éclats de Marguerite Dégi et Francesca Fattori. illustré par Audrey Lagadec aux éditions de l’Iconoclaste (2025)<!–>

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• [1–>Nous nous sommes tant aimés: Les Français et le divorce : coeurs brisés. lois réinventées de Michelle Dayan aux éditions de l’Observatoire (2024)<!–>

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