The fire that ravaged two restaurants at the entrance to the village in the night from Saturday to Sunday shocked residents and other traders. The area will remain secure, buildings threatening to collapse.
Le village de St Guilhem-le-Désert reprend peu à peu ses esprits après le gros incendie qui a brûlé deux restaurants dans la nuit de samedi à dimanche. “Le petit jardin” et “L’Oustal Fonzes”, établissement centenaire, au bord de la départementale 4 en bas du village, ont vu leurs terrasses réduites en cendres et leurs salles carbonisées. Il n’y a heureusement pas eu de blessés, mais cet incendie va marquer le village pour toute la fin de la saison touristique.
Les pompiers et les gendarmes ont passé la journée de ce dimanche sur place pour sécuriser les lieux et collecter d’éventuels éléments permettant de comprendre le départ de feu, a priori d’origine accidentelle. La mairie a pris un arrêté de mise en péril car les bâtiments menacent de s’effondrer dans les gorges de l’Hérault juste en-dessous. “C’est un site dangereux maintenant, justifie le maire de Saint-Guilhem Robert Siegel. Il y a une fente dans un mur, et on peut imaginer que d’autres murs soient dans le même état.”
La route réduite et les touristes surpris
Conséquence sur la route : la départementale 4 va rester rétrécie pour sécuriser les abords des bâtiments. “Il y a des files de voitures sans cesse l’été, ça va compliquer un peu la circulation”, anticipe Vincent Nicaise, le patron du Barly, l’un des autres restaurants du village. Une chose est sûre, ça va être le sujet de conversation du mois d’août. “Tout le monde passe devant pour rentrer dans le village, on ne peut pas dire ‘j’ai pas vu'”, souligne Vincent Nicaise.
Et ça va se ressentir au moment des déjeuners et dîners. Dès ce dimanche midi, les touristes chassaient les places dans les autres restaurants du village. “Forcément que sans les deux plus gros restaurants du village, les autres vont plus travailler”, constate Vincent Nicaise, qui a lui laissé son établissement fermé ce dimanche “par solidarité” avec ses collègues sinistrés.
Il a aussi accueilli une partie des saisonniers des restaurants brûlés pour leur permettre de se poser et boire un coup. Ils sont une vingtaine qui vont finir l’été au chômage technique.