After the final adoption on July 8 at the Parliament of the Duplo law, the starred chief of Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire) Jacques Marcon takes a position against the text. A “simplistic” and “law which favors intensive and harmful agriculture for future generations”, he writes.
Comme le dit lui-même, Jacques Marcon n’a “jamais été un chef très médiatique, à la différence de [son] father and [son] Brother Paul who won the golden bocuse“But he has the feeling “To have responsibility for the situation” agricultural. So Wednesday, July 9, the head of the three-star house in Haute-Loire decided to push his rant on the Instagram social network against Duplumb law, after l’adoption définitive du texte au Parlement.
“Pas un seul agriculteur ne se dit le matin «chouette, je vais mettre du pesticide»”
Dans son message, accompagné d’une photo d’un champ de fenouil des Alpes au Mézenc, le chef altiligérien s’adresse directement au sénateur du département Laurent Duplomb, pour dire tout le mal qu’il pense de sa loi qui permet notamment de réintroduire en France un pesticide néonicotinoïde. “Cher sénateur, « Fiers d’être altiligeriens » est la devise de notre département mais aujourd’hui j’ai honte de vivre en Haute Loire, département dont vous êtes sénateur !”, lâche Jacques Marcon. Cette honte qu’il évoque est un pied de nez au mot-clé “fier d’être altiligérien“, très utilisé par les usagers du réseau Instagram en Haute-Loire.
“Ce qui me met un peu en colère c’est ce lobbying qu’on peut avoir sur l’agro-industrie et les grosses boîtes de pesticides, qui nous font croire des bêtises… quand on voit tous les cancers, tout ce qu’il se passe autour, c’est pour ça que j’ai mis “honte d’être altiligérien”, mais je n’ai pas du tout honte d’habiter en Haute-Loire, au contraire”, commente le chef.
Pour Jacques Marcon, la réponse aux difficultés des agriculteurs français ne peut pas venir d’une loi qui réintroduit un pesticide interdit. “Je ne connais pas un seul agriculteur qui se lève le matin en disant “chouette je vais mettre du pesticide et je suis super content”, ils ont tous envie d’en mettre moins mais ils doivent vendre tellement bas qu’ils sont obligés d’utiliser ces produits-là pour vendre bas”, poursuit le chef altiligérien. Il estime qu’il vaudrait mieux aider les agriculteurs en travaillant sur la question des prix, pour qu’ils puissent vendre leurs produits “au juste prix”, et non pas favoriser “les volumes, le rendement, en utilisant plus d’intrants, plus d’engrais, et donc vendre pas cher, comme en Espagne”.
