Sunday, August 3, 2025
HomeHealth & FitnessEndometriosis: a dozen research projects on the point of starting in France

Endometriosis: a dozen research projects on the point of starting in France

Emmanuel Macron avait lancé en 2022 un grand plan de lutte contre l’endométriose et l’infertilité, dont les fonds commencent tout juste à être débloqués. Les projets scientifiques vont débuter dans les prochaines semaines. En la matière, la recherche part de loin.

**>>TEMOIGNAGE. “Très vite, ça m’a mis des bâtons dans les roues” : l’endométriose, cette maladie “connue, mais mal connue” qui peut freiner la carrière des femmes

**L’endométriose, une maladie de l’endomètre (appelé aussi muqueuse utérine) qui se développe alors en dehors de l’utérus, peut provoquer des règles très douloureuses ou être cause d’infertilité. Outre ces conséquences les plus connues, il existe de nombreux symptômes possibles. D’ailleurs les médecins ne parlent pas d’une endométriose, mais d’endométrioses. Ils ne savent pas encore guérir cette maladie, très invalidante et très répandue. Faute d’avoir mené suffisamment de recherches jusqu’à présent, elle est mal et peu connue.

Un programme de recherche composé d’une dizaine de projets

Ces projets sont regroupés dans un programme et équipement prioritaire de recherche (Pepr), qui va s’intéresser à une dizaine d’aspects de l’endométriose. “D’abord, les chercheurs sélectionnés et basés partout en France vont essayer de comprendre les mécanismes de cette maladie, qui est complexe, explique Jean Rosenbaum, coordinateur de ce programme. Par exemple, le microbiote intestinal (appelé aussi flore intestinale), c’est-à-dire les milliers de micro-organismes qui vivent dans notre tube digestif. Dans le cadre de l’endométriose, les médecins détectent régulièrement des anomalies dans le microbiote des patientes. Mais est-ce que ces anomalies sont la cause de la maladie, ou seulement une conséquence ? On ne sait pas, et c’est essentiel de le savoir”. Cette question fera l’objet d’un des projets du PEPR. D’autres scientifiques vont aussi se pencher sur l’origine de la maladie. Ils chercheront si l’endométriose provient de prédispositions génétiques et/ou de l’exposition chimique, aux pesticides et aux solvants, par exemple.

En matière de traitements, il existe également plusieurs pistes, dont celle de la nétrine. “Cette protéine joue un rôle dans l’endométriose, même si on ne comprend pas encore bien lequel, poursuit Jean Rosenbaum. Dans le cadre du cancer, un médicament est testé pour bloquer cette protéine. Nous allons en faire de même sur l’endométriose, et observer si cela bloque éventuellement la progression de la maladie”.

Des premiers résultats attendus dans plusieurs années

La recherche sur l’endométriose partait de loin, et les premiers résultats ne sont pas attendus dans l’immédiat, la recherche se faisant sur un temps long. “Il ne faut pas espérer de résultats majeurs avant 3 ans”, confirme Jean Rosenbaum.

**>>Dépistage de l’endométriose : cinq questions sur les tests salivaires en cours d’expérimentation pour certaines femmes

**Dans le monde, peu d’équipes scientifiques travaillent sur l’endométriose, qui concerne pourtant énormément de femmes et affecte leur qualité de vie. Dans l’idéal, il faudrait également, disent les scientifiques, davantage d’argent dédié. Ce Pepr dispose d’un budget de 11,3 millions d’euros : une goutte d’eau, quand on sait combien la recherche médicale est coûteuse.

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Addison’s “Budget Breakdown” column translates Capitol Hill spending bills into backyard-BBQ analogies that even her grandma’s book club loves.
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