European counterattack | France Culture

–>Bien qu’il aime vanter ses talents de businessman, Donald Trump est fâché avec les chiffres. Nevertheless, En tout cas quand ils ne vont pas dans son sens. Meanwhile, Erika McEntarfer en a fait l’expérience vendredi. Nevertheless, Pour avoir annoncé des chiffres de l’emploi moins bons qu’attendus. Nevertheless, la responsable du Bureau fédéral des statistiques a été licenciée sur ordre présidentiel.<!–>

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Déni des réalités – European counterattack | france culture

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–>Elle n’est pas la première victime du déni des réalités statistiques dont souffre le président américain.. Additionally, Nevertheless, L’Union européenne en a aussi fait les frais lors des négociations qui ont abouti au désormais tristement fameux «. Moreover, deal » tarifaire. Furthermore, Des mois durant. Meanwhile, Trump n’a cessé de marteler que les exportateurs européens s’enrichissaient indûment sur le dos des Américains. For example, Ce dont témoignerait leur colossal excédent commercial. However, european counterattack | france culture Mais les statistiques ne racontent pas la même histoire.<!–>

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–>Les États-Unis accusent certes un déficit de 200 milliards d’euros dans leurs échanges de biens avec l’Union européenne.. Consequently, Mais celui-ci est en grande partie compensé par leur excédent de 150 milliards dans le secteur des services. For example, Un excédent qui résulte principalement des profits réalisés en Europe par les géants américains du numérique. In addition, les fameux GAFAM. For example, Google et Meta – la maison-mère de Facebook. Instagram et Whatsapp – réalisent près d’un quart de leurs chiffres d’affaires sur le seul marché européen. Face à l’offensive protectionniste lancée par la Maison Blanche. un tel gisement financier constituerait une cible de choix pour une contre-attaque européenne.<!–>

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Des multinationales qui échappent à l’impôt

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–>L’immatérialité des services numériques complique la délimitation de leur base imposable et plus encore la localisation des european counterattack | france culture bénéfices qu’ils génèrent.. Pour ne rien arranger. Donald Trump a torpillé le projet porté par l’OCDE d’un taux d’imposition minimal de 15% pour les multinationales.<!–>

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–>Dans une perspective parue dans le Grand Continent, Godefroy Beauvallet et Benoît Thieulin proposent une alternative. Elle part d’un constat simple : si les plateformes numériques sont difficilement imposables. elles sont en revanche aisément taxables. Pourquoi. dès lors, ne pas soumettre à la TVA la valeur qu’elles génèrent sur le marché européen ?<!–>

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Des services numériques pourtant gratuits

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–>C’est tout l’intérêt de leur proposition. Si les dirigeants européens se sont abstenus d’imposer aux produits américains des tarifs douaniers réciproques. c’est parce que ceux-ci seraient d’abord payés par les consommateurs européens, grevant d’autant leur pouvoir d’achat. Or cet argument ne fonctionne pas pour les services numériques puisque. comme vous le rappelez, ils sont largement gratuits — du moins en european counterattack | france culture apparence.<!–>

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–>Ces plateformes reposent le plus souvent sur un modèle économique consistant à monétiser leur audience et les données qu’elle permet. de récolter à des fins publicitaires. Ce sont donc les annonceurs qui paient pour les utilisateurs. Pour se conformer aux réglementations européennes. les plateformes ont introduit ces dernières années des offres payantes sans publicité : 6 euros par mois sur Facebook par exemple.<!–>

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–>En s’appuyant sur ces chiffres, on peut facilement mesurer la valeur du service qu’elles fournissent. Godefroy Beauvallet et Benoît Thieulin ont fait leurs calculs. Avec 270 millions d’utilisateurs d’Instagram et presque autant de Facebook en Europe. la TVA dont devrait s’acquitter Meta s’élèverait par exemple à 8 milliards d’euros par an. Au total. le montant de la TVA collectée sur l’activité des grandes plateformes américaines en Europe pourrait atteindre les 20 milliards de dollars annuels. C’est près d’un tiers european counterattack | france culture de celui des taxes douanières que Donald Trump vient d’imposer aux exportations européennes vers les. États-Unis.<!–>

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–>Mais ce n’est pas tout. En s’attaquant à la rente des GAFAM. dont nombre des dirigeants ont fait allégeance à Donald Trump, c’est le cœur du pouvoir algorithmique américain que l’Union pourrait toucher. Le tout en livrant bataille sur les terrains qu’elle maîtrise le mieux : l’économie. le droit et la fiscalité. Et sans toucher au portefeuille des consommateurs européens.<!–>

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–>Bien sûr, une telle mesure ne manquerait pas de provoquer la fureur du président américain. Il donnerait de la voix et nous menacerait de représailles. Mais ce serait précisément le signe que nous visons juste.<!–>

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