Whether on the Old Port or at the Borély stopover, Marseille restaurateurs find a drop in attendance in this summer 2025 and the month of August better in terms of attendance, will not be enough to save the season.
Et si l’escale des marins de l’USS Gérald Ford sauvait une partie de la recette des restaurateurs marseillais ? Pendant une semaine, les 4.600 soldats américains ont consommé, quasiment sans compter dans les établissements du Vieux-Port, Karim, livreur de France boissons confirme “On a très bien travaillé, j’ai livré deux fois plus de boissons alcoolisées que d’habitude, les américains à la différence des autres touristes, ils consomment beaucoup et sans restriction”.
Mis à part ce moment exceptionnel, la saison des restaurateurs, sur le Vieux-Port de Marseille, est plutôt morose. “C’est une catastrophe”, martèle Valérie, la patronne du Bocal, “le mois de juillet n’a pas été bon, le mois d’août un peu mieux, mais on ne rattrapera pas les pertes”. Problème de pouvoir d’achat, explique la jeune femme “Quand ils viennent déjeuner, ils ne prennent plus la formule entrée plat dessert et s’ils prennent un café, ils le font durer longtemps“.
La fréquentation des restaurants en recul de 15 à 20 % selon les chiffres de l’UMIH, syndicat des hôteliers et restaurateurs
Qui accepterait de travailler pour perdre de l’argent ? Ou d’investir un euro pour en gagner vingt centimes ? Personne ! s’interroge Alain, le patron de la brasserie du même nom, rue de la République. Ce patron tombe de haut, il a repris l’affaire en avril et espérait une meilleure rentabilité, surtout que dans cette rue de la République il faut composer avec des loyers, très élevés : “je paye plus de 14.000 euros par mois, vous rajoutez 7.000 euros d’électricité, franchement je ne sais pas où je serai en septembre” conclut Alain, fataliste.
“Entre les loisirs et la restauration, on a choisi les loisirs” – Meriem, touriste lyonnaise
Sous l’ombrière du Vieux-Port, Meriem et sa famille sont quatre et mangent des sandwichs en admirant la vue sur le port : “Cette année on n’ira pas au restaurant, on privilégie les sorties (…) il y a le coût de la vie. Et puis cette année, la famille s’est agrandie” explique Meriem qui reconnaît quelques entorses, comme des chichis à l’Estaque.
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