C’est l’été, et comme partout, en Creuse on aime manger dehors le soir, dormir les fenêtres ouvertes, ce qui est plutôt agréable sauf quand on est cerné par les moustiques ! Il suffit même d’un seul pour nous gâcher l’instant. Franchement désagréable mais pas dangereux. En revanche, si on est piqué par un moustique tigre, c’est une autre histoire. Il peut transmettre les virus de la dengue, du chikungunya ou zika (*). Cette petite bête est surveillée de près par l’Agence Régionale de Santé sur tout le territoire, même en Creuse seul département de tout l’Hexagone en-dessous d’une ligne allant de Lorient à Metz qui n’est pas colonisé par cet insecte.
La surveillance du moustique tigre s’effectue via vingt-et-un pièges “pondoirs à moustiques” posés dans sept communes un peu partout en Creuse (**), et relevés chaque mois entre avril et octobre par le laboratoire Terana basé à Ajain, mais aussi grâce à Mr et Mme tout le monde. Si on pense avoir tué un moustique tigre, il est recommandé de le signaler sur le site signalement-moustique.fr.
Ces pièges sont posés en Creuse depuis 2020. Durant toute cette période, aucun oeuf de moustique tigre n’a été observé. Un seul spécimen de moustique tigre a été identifié sur le département, grâce à un Creusois sur le secteur de Bourganeuf qui avait envoyé il y a deux ans une photo sur le site signalement.
(*) Attention, ce n’est pas parce qu’on se fait piquer par un moustique tigre qu’on va tomber malade. Il ne porte pas la maladie en lui de façon innée, il faut qu’il ait piqué une personne malade pour être porteur d’un virus et éventuellement le transmettre.
(**) les sept communes sont La Souterraine, Crozant, Genouillac, Gouzon, Guéret, Aubusson et Bourganeuf. Trois pièges sont installés sur chacune des communes.