1,200 participants (a record) present to determine their new champions, and an audience amazed by the quality of the show, the 97th edition of the French chess championships punctuated the thermal city throughout the weekend of August 15. With the presence of a refreshing youth.
Avec 80.000 licenciés recensés par la Fédération Française d’échecs, dont près des 2/3 sont des joueurs de moins de 20 ans, la 97e édition des championnats de France a passionné la ville de Vichy et le nombreux public du Palais des Congrès. Et si le silence est demandé dans les salles de jeu, pour laisser les champions se concentrer devant les nombreuses options tactiques proposées par le jeu, les échanges sont vifs et enthousiastes** dans les coursives du palais, pour commenter et analyser les performances.
De commentaires, il en est également question à quelques dizaines de mètres seulement de la compétition, que l’on peut visionner sur internet. Une occasion de s’adresser autant aux spécialistes qu’aux débutants, tous amateurs de ce sport.
Car il s’agit bien d’un sport pour Jean-Baptiste Mullon, organisateur de la compétition: “Je dirais un sport cérébral plus exactement. Mais pour savoir jouer, il faut maîtriser les règles, s’entrainer et se préparer à de nombreuses heures de compétitions, qui demandent réflexion et concentration”.
Inoxtag, Victor Wembanyama ou encore Damian Penaud comme ambassadeurs.
Et si les échecs connaissent un essor particulier depuis la période du Covid, ce n’est pas seulement pour occuper le vide des longues journées de confinement. Des pratiquants toujours plus nombreux, dans le sillage du Youtubeur Inoxtag ou de sportifs de haut niveau, comme le basketteur Victor Wembanyama ou encore le rugbyman Damian Penaud.
Du haut de ses 18 ans, Magali a découvert la discipline dans les pas de son oncle, qui dirige la fédération d’échecs du Gabon : “La jeunesse aime les sensations fortes et les activités dynamiques. Mais elle est aussi en recherche d’activités plus culturelles, et qui boostent leur intellect. En cela, les échecs sont vraiment parfait, avec une dimension tactique demandant de la réflexion et de la patience”.
Un succès populaire qui a inspiré l’association “Les fous d’échecs”, qui souhaite populariser plus encore la discipline auprès des jeunes, dixit Selvan Gauthier :“On aime a faire découvrir cette pratique dans les écoles, mais plus encore amener les jeunes à découvrir des tournois. Les accompagner et leur permettre de rencontrer de nouvelles personnes, issues de différents milieux ou d’âges différents du leur, c’est aussi une victoire pour nous”.
Fort de cette nouvelle image, et d’un nouveau public, les échecs continuent de tisser leur toile et se taillent la part du roi dans les activités de réflexion et de patience.
