If you have children, it’s surely a subject that concerns you: the time spent by your children in front of their phone, computer or television. How to get the nose of the screens? The inhabitants of the Dijon metropolis give their tips and tricks.
En moyenne, on passe plus de 4h30 par jour devant un écran et ce chiffre peut grimper jusqu’à 7 heures chez les jeunes. Alors, pour les parents, le sujet concerne et inquiète. D’autant plus que les écrans prennent une part de plus en plus importante dans notre quotidien, au travail comme à la maison. Pour tenter de réduire ce temps passé devant un écran, les habitants de la métropole de Dijon ont chacun leurs petits trucs.
Envoyer un SMS, travailler devant un ordinateur ou se détendre devant un film. Les écrans sont partout, notamment chez les jeunes. Quand on aborde le sujet écran avec des parents, ça fait sortir de leurs gonds Magali, Christophe et Fabrice. “Moi, j’ai quatre enfants, ils sont H24 sur leur téléphone : du matin au réveil, jusqu’au soir au coucher. Ma fille de 18 ans s’endort avec son petit copain au téléphone, à l’autre bout de le ligne. Ils s’endorment comme ça, c’est la nouvelle mode“, se plaint la mère de famille qui habite Talant, près de Dijon.
Aux grands maux les grands remèdes
Christophe, lui, s’attriste que le sujet devient un objet de dispute constant avec ses enfants. “On arrive à faire des conflits avec ça, puisque quand on leur d’éteindre leur téléphone ou de nous le donner, ils s’énervent, et ça se transforme en conflit familial…” Fabrice la joue sur le ton de l’humour. “Faut casser le téléphone ! BAM ! Radical !“, mais il n’est pas moins dépité pour autant : “il n’y a rien à faire.” Les trois parents ont bien essayé de trouver des solutions, comme bloquer le téléphone après un certain temps passé dessus, mais c’est peine perdue selon Magali. “Ma fille a réussi à le contourner. Ils savent plus que nous utiliser ces machins, ils connaissent mieux que nous tous les nouveaux téléphones. C’est malheureux mais c’est vrai.“
Autre solution mis en place par les parents de Noé, plus catégorique celle là, le coffre-fort. “Depuis deux ans, à chaque fois que je rentre à la maison, je dois ranger mon téléphone dans le coffre-fort.” L’adolescent l’assure, il n’a jamais tenté de forcer la serrure. “À la place, je me mets à mes passions comme les cartes Pokémon.” À côté de lui, son cousin Tom fait la moue. “Je trouve ça hyper radical quand même.“
“Le temps passé sur nos écrans, ça fait peur”
Chez lui, pas besoin de coffre-fort, le jeune homme se régule tout seul. “Je n’avais pas de système de blocage sur mon téléphone, mais je trouvais que j’y passais trop de temps alors j’ai demandé à mes parents d’entre mettre un. J’ai supprimé tous les réseaux sociaux parce que je passais trop de temps dessus. Je faisais plus mes devoirs et je ne pensais plus à rien d’autre. Du coup ça ne servait à rien et je me rendais compte que c’était pas productif. On réfléchit moins bien et on est un peu plus fatigué donc c’est pas bon. J’étudie les plantes ou je lis ou alors je fais du sport ou j’écoute de la musique à la place“, explique le collégien, fort raisonnable.
Son père, Jérôme, essaye aussi de l’inciter à sortir au maximum. “On a la chance d’avoir un bel extérieur, donc on fait beaucoup de potager. On fait du sport aussi car on a un petit terrain de badminton et de foot. On essaie d’être dehors le plus possible.” On parle des enfants, mais les adultes aussi sont concernés. Sylvain en a bien conscience. “Je pense qu’il faut avoir une prise de conscience et regarder combien de temps on passe réellement sur nos écrans. Quand on évalue et qu’on y passe entre huit et dix heures par jour, ça fait peur. Les solutions ? Essayer de revenir un peu à des réalités, de parler, de passer du temps ensemble.” Le gouvernement recommande d’éviter le plus possible les écrans chez les enfants de moins de 3 ans.
