Thursday, July 3, 2025
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Trump, the authoritarian gear? | France Culture

Par son intervention militaire contre l’Iran aux côtés d’Israël et la remise en question de l’alliance transatlantique, le président des États-Unis Donald Trump semble chercher à rappeler au monde la portée de l’influence états-unienne. Assiste-t-on au retour de l’hyperpuissance américaine ? Quels sont les ressorts de la politique étrangère menée par Trump depuis le début de son second mandat ?

Un président qui déteste ses alliés

Tara Varma, chercheuse en science politique à la Brookings Institution, à Washington, souligne que Trump n’est pas un négociateur transactionnel : “Il veut être le vainqueur absolu dans la négociation. Il voit les personnes avec qui il négocie systématiquement comme des adversaires et il veut que ces adversaires comprennent que c’est lui qui a gagné. Il cherche en permanence à faire de l’extorsion territoriale et financière. […] He has to [profite] in priority. He confuses his personal interests and those of the United States. “

Selon François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique, la parole trumpienne est excessive, mais elle a de la cohérence dans la durée : “Son refus des alliances est visible dans ses écrits de 1987. Son attitude vis-à-vis de l’OTAN n’est pas nouvelle ; il est malheureusement, à un certain niveau, parfaitement fiable. On sait qu’il nous déteste : il déteste les Allemands plus que les autres Européens et les Européens plus que les autres alliés des États-Unis. Il déteste les alliés des États-Unis plus que les autocraties révisionnistes que sont la Chine ou la Russie.” L’auteur du Temps des prédateurs : la Chine, les États-Unis, la Russie et nous (Odile Jacob, 2024) observe en ce sens que le président des États-Unis ne manque pas de fiabilité.

Vers un “chaos” institutionnel ?

Par ailleurs, le 27 juin dernier, la Cour suprême, plus haute juridiction des États-Unis, a rendu un arrêt qui affaiblit le pouvoir des juges fédéraux. Selon Anne Deysine, juriste et américaniste, cette décision débouchera sur un “chaos” institutionnel, renforçant la séparation entre États démocrates et États républicains. Cet événement témoigne de la volonté de Trump de modifier à son bon vouloir le fonctionnement des institutions états-uniennes et soulève des interrogations : les contre-pouvoirs peuvent-ils résister aux pressions de l’administration Trump ? Quelles conséquences l’empiètement du pouvoir exécutif peut-il avoir sur les droits fondamentaux et les libertés publiques ?

Anne Deysine explique en quoi la Cour suprême a toujours été politique : “Cela nous surprend beaucoup en France, parce que dans la Constitution, il y a trois branches – le législatif, l’exécutif et le judiciaire – et chacune peut contrebalancer les autres. Mais là, [la Cour suprême] is only political. She became a supporter and politician. “

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