The Mattel brand marketed a new inclusive Barbie on July X on July X. A diabetic doll. In France, karateka from Semur-en-auxois (Côte-d’Or), Alizée Agier, itself suffering from type 1 diabetes, is the ambassador.
Il y avait la Barbie non-genrée, atteinte de vitiligo, ou encore de trisomie 21. Voici la Barbie diabétique, équipée notamment d’un capteur de glucose et d’une pompe à insuline. La marque Mattel a lancé le 8 juillet dernier sa nouvelle poupée inclusive. Son ambassadrice en France est la championne du monde et d’Europe de karaté, originaire de Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), Alizée Agier.
Atteinte d’un diabète de type un depuis ses 19 ans, la Bourguignonne a été contactée au printemps sur les réseaux sociaux par Mattel, la société qui fabrique les Barbie. “C’est une sacrée surprise, je ne m’y attendais pas du tout et on a préparé ce bel évènement entre avril et juillet pour la sortie officielle, j’en suis très heureuse“, explique à ICI Bourgogne la sportive de 31 ans. “Il y a un détail qui m’a tout de suite marqué, c’est la courbe. Elle n’est pas lisse. Quand on est diabétique de type 1, on rêve de cette courbe très lisse. Mais la réalité fait que la glycémie fluctue. On gère au mieux, on fait au mieux. C’est bien de voir que ça a été représenté de cette façon et compris par tout le monde“, poursuit celle qui a porté la flamme olympique avant les JO 2024.
Près de 30.000 enfants de moins de 14 ans atteints de diabète
Pour mettre au point cette poupée, la société américaine Mattel a travaillé avec une organisation de recherche sur le diabète. Si la robe de la Barbie est bleu à pois, c’est parce qu’elle reprend les symboles de la sensibilisation autour de la maladie. Une médiatisation qui sera forcément utile pour les enfants atteints de diabète, d’après Alizée Agier : “En pouvant s’identifier à la poupée et se dire ‘voilà, je peux rêver de beaucoup de choses’, on associe aussi au fait de pouvoir rêver de beaucoup de choses tout en ayant un diabète de type 1. Donc c’est un beau message.“
Mais le message sera aussi utile pour ceux qui ne sont pas atteintes de diabète. “Pour les enfants, le diabète va devenir quelque chose de commun et dès le plus jeune âge, ils peuvent être sensibilisés. Ils comprennent ce qui arrive aux copains d’école et tout pourra se faire dans la bienveillance dès le plus jeune âge“, estime la karatéka.
Plus de 300.000 personnes sont touchées en France par un diabète de type 1, dont près de 30.000 enfants de moins de 14 ans.
