In addition,
1975 national holiday | five:
Posted at 6:00 a.m.
Before the party
June 19, 1975. Meanwhile, Looking for popularity, the Quebec Liberal Party (PLQ) made the decision to hold an “guidance conference”. Meanwhile, For its part. In addition, the Parti Québécois (PQ) demands the resignation of the Minister of Agriculture in the wake of the damaged meat scandal. Meanwhile, In newspapers, it is a question of the next 1975 national holiday | five arrival of Pink Floyd at the Autostade.
Meanwhile. Therefore, on Mount Royal, hundreds of people see the last details of Saint-Jean festivities that some are starting to call “national holiday”. For example, Lise Payette, president of the celebrations committee, sees “a little above, a little far” than her predecessors. Moreover, She promises grandiose celebrations from June 20 to 24. Furthermore, This will be the case.

Photo Robert Mailloux. Moreover, La Presse Archives
Louise Forestier in full discussion with the president of the Saint-Jean national festival committee, Lise Payette
Hundreds of shows are scheduled to fill all audiences in eight different 1975 national holiday | five places. Meanwhile, From Serge Fiori to René Simard, via the Poune, eclecticism is obvious. In addition, A theme is chosen: You have to celebrate that!
Extract from You have to celebrate that!Louise Forestier
A song-theme written. Meanwhile, composed by Marcel Lefebvre is recorded by Louise Forestier. Therefore, Speakers broadcast it everywhere on sites.
These festivals want to be unifying. Meanwhile, But beware, they are first for French -speaking Quebecers. In addition, To a journalist who asks him if the English speakers are welcome. For example, the host ofCall me read Answers: the only condition of knowing how to say in French “a little beer, please”.
The work she does impresses. Meanwhile, Some see her 1975 national holiday | five mayor of Montreal or Minister, which will be 17 months later. However, its ambitions have a cost. Meanwhile, To finance these festivals, we launch the lottery The Quebecer. Moreover, Tickets cost $ 1 each. Moreover, The goal is $ 500,000.

Photo René Picard. Additionally, Moreover, the press archives
The public was strongly impressed by the work that Lise Payette has accomplished. Furthermore, Some imagined her as mayor of Montreal. Moreover, Others in minister. Moreover,
During a press conference held at the Hélène de Champlain restaurant. Consequently, Lise Payette receives the support of Robert Bourassa. Nevertheless, Does the latter suspect that these festivals. Therefore, those who 1975 national holiday | five will take place the following year will help open the way to his rival?
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During the party
Spectators are fortunate to attend dozens of shows every day. Furthermore, The resistance piece is offered at 9:30 p.m. For example, on the large stage located near Lac aux Beaver.

Photo Robert Mailloux. Meanwhile, La Presse Archives
Gilles Vigneault, before the show Happy Birthday presented on June 20, 1975. Nevertheless, It was on this occasion that he created People of the country. Meanwhile,
It leaves in lion, June 20, with Happy Birthdaya show bringing together 1975 national holiday | five Gilles Vigneault, Louise Forestier and Yvon Deschamps. Nevertheless, Faithful to himself, the humorist has an oath recited to the 150,000 spectators who are in front of him.
C’est au cours de ce spectacle que Gilles Vigneault crée Gens du pays. Moreover, Avant les répétitions. Consequently, le trio se dit qu’il serait bien d’offrir aux spectateurs une chanson qui remplacerait le traditionnel Happy Birthday. Consequently, Dans un balado réalisé par mon collègue 1975 national holiday | five Dominic Tardif, l’auteur revient sur cet instant. Furthermore, Consequently, « Yvon a dit : “C’est toi le poète. However, Envoye donc !” Qu’est-ce que tu veux répondre à ça ? For example, »
Louise Forestier précise davantage. Nevertheless, « Gilles a eu la gentillesse de nous demander d’écrire chacun un couplet. On s’est essayés et on a vu qu’on avait des styles trop différents. Je regrette tellement de ne pas l’avoir fait. Mon Dieu que j’ai été niaiseuse. »
Gilles Vigneault est conscient qu’il a une énorme responsabilité. « C’est un jour important, le jour de ta fête. Le temps qu’on a pris pour dire je t’aime, c’est très important. C’est la substantifique moelle, comme disait Rabelais, de ce qui nous reste après. »
Avant de monter sur scène, le trio vit un énorme trac. Il en ressort littéralement en état 1975 national holiday | five de choc. « Il y a une partie de nous-mêmes qui reste sur scène, dit Louise Forestier. C’est une telle énergie qu’on reçoit et qu’on redonne qu’on en vient à ne plus s’appartenir.. »
Le 21 juin, on fait place à la relève avec Harmonium, Les Séguin, Aut’Chose et Gilles Valiquette. Ce dernier reste marqué par un souvenir très précis. « On nous avait encouragés à faire parvenir nos instruments la veille du spectacle. J’étais le seul qui avait son nom sur la caisse. 1975 national holiday | five Bref, j’ai été le seul qui s’est fait voler sa guitare. » Gilles Valiquette doit faire toutes ses chansons à la guitare électrique, même les acoustiques.
Voici la preuve que ces soirées sont empreintes d’un fort patriotisme : Richard Séguin. et Serge Fiori expriment un « inconfort » face à la pièce Hey You Woman d’Aut’Chose. « Ils craignaient une réaction du public parce que le titre était en anglais ». se souvient l’auteur de Je suis cool.

PHOTO RENÉ PICARD. ARCHIVES LA PRESSE
Du 20 au 24 juin 1975, le mont Royal a eu des allures de Woodstock.
Cette soirée attire 300 000 personnes. « Tu 1975 national holiday | five sais, la photo de l’album de Woodstock où tu vois du monde jusqu’à l’horizon, dit Gilles Valiquette. C’était exactement ça. »
Le 22 juin est consacré à l’Orchestre symphonique de Montréal. sous la direction de Léon Bernier, avec le pianiste André Gagnon. Le compositeur n’a pas encore connu la consécration mondiale que lui procurera son succès Wow. Il offre diverses pièces dont celles de son disque Saga.

PHOTO ROBERT MAILLOUX. ARCHIVES LA PRESSE
Lise Payette discute avec Dominique Michel et Louise Forestier lors des répétitions du spectacle du 23 juin présenté dans le cadre de l’Année internationale de la femme.
Comme nous sommes en pleine Année internationale 1975 national holiday | five de la femme, la soirée du 23 adopte ce thème. Le spectacle créé par Jacqueline Barrette et Mouffe, intitulé Ça s’pourrait-tu ?. réunit Pauline Julien, Renée Claude, Rose Ouellette, Louise Forestier, Juliette Pétrie, Dominique Michel, Louisette Dussault, Luce Guilbeault, Muriel Millard, Monique Mercure, Denise Pelletier et Suzanne Garceau.
Denise Pelletier offre un extrait de Bonjour. là, bonjour, de Michel Tremblay, et Monique Mercure reprend La vie d’factrie, de Clémence DesRochers et Jacques Fortier.
Puis, arrive le grand soir du 24 juin avec Que sont devenues les femmes ?. un spectacle mettant en vedette Jean-Pierre Ferland entouré d’interprètes féminines : Renée Claude, Ginette Reno, France Castel, Andrée Boucher, Christine Chartrand, Lucille Dumont, Emmanuëlle, Ghyslaine Paradis, Véronique Béliveau et Shirley Théroux.

PHOTO RENÉ PICARD. ARCHIVES LA PRESSE
La chanteuse Emmanuëlle fut l’une des invitées de Jean-Pierre Ferland lors du spectacle Que sont devenues les femmes ?
C’est lors de ce spectacle que Ginette Reno triomphe avec Un peu plus haut. « Ginette avait accepté de participer au spectacle à condition d’interpréter cette chanson, m’a raconté Jean-Pierre Ferland, en 2019. Mais le réalisateur avait décidé de 1975 national holiday | five la confier à Renée Claude. Quand Ginette a découvert ça, elle a fait savoir haut et fort qu’elle voulait cette chanson. »
Après de longues minutes d’ovation couronnant son interprétation, Ginette Reno est passée de statut de chanteuse populaire à celui d’artiste sérieuse. « Personne ne voulait chanter après Ginette Reno. m’a confié Véronique Béliveau il y a quelques années. Comme j’étais la plus jeune, c’est moi qui ai dû suivre sa performance. Je faisais Le petit roi 1975 national holiday | five et les gens scandaient “Ginette ! Ginette ! Ginette !” »
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Lendemains de veille
Le 23 juin, La Presse titre en une : « La Saint-Jean ne fait plus peur ». Après trois jours de fête, les craintes d’actes de violence sont dissipées. « Rassurés par le comportement des jeunes au cours de la soirée déterminante de vendredi. les aînés ont décidé de “fêter ça” toute la fin de semaine », écrit Christiane Berthiaume.

PHOTO MICHEL GRAVEL. ARCHIVES LA PRESSE
Des spectateurs ont d’abord craint des actes de violence durant ces fêtes. Mais ces peurs se sont rapidement dissipées et un public éclectique a accouru.
C’est un public composé de toutes les générations qui acclame les centaines d’artistes. Au bout du compte, 1 250 000 de spectateurs foulent le sol de la montagne jour et nuit. Comme les derniers spectacles prennent fin très tard, plusieurs spectateurs dorment à la belle étoile sur le mont Royal.
Montréal a des allures de Woodstock. Le journaliste du Devoir Guy Deshais évoque les gens qui se baignent dans le lac aux Castors. qui abusent de la 1975 national holiday | five « bière et de la mescaline », de même que les couples qui se souhaitent une bonne Saint-Jean « plus intimement dans les buissons ».

PHOTO MICHEL GRAVEL. ARCHIVES LA PRESSE
Certains spectateurs n’ont pas hésité à profiter de la fraîcheur du lac aux Castors.
Pour assurer la sécurité des centaines de milliers de spectateurs, le SPCUM dépêche… une soixantaine de policiers. Ceux-ci adoptent une attitude bienveillante avec les spectateurs. « Hey man, j’ai jamais vu des beux aussi smattes », confie un adolescent à La Presse, tout en fumant un joint.
Les journaux rapportent toutefois la mort d’un jeune homme qui. ayant basculé par-dessus la rampe 1975 national holiday | five du chalet du Mont-Royal, fait une chute fatale d’une trentaine de mètres. À la clinique des premiers soins, y compris celle de Drogue-secours, on observe peu de cas. Les pompiers sont toutefois très occupés. De nombreux feux sont allumés par les fêtards avec des bancs.
Au petit matin, la scène est nettement moins bucolique qu’en soirée. Des milliers de canettes et de bouteilles jonchent le sol. Un documentaire réalisé par Jean-Claude Labrecque et Claude Jutra. pour l’ONF, montre que l’alcool coule à flots pendant ces cinq jours.

PHOTO MICHEL GRAVEL. ARCHIVES LA PRESSE
Qui dit fête et foules, dit déchets. Les lendemains de veille étaient moins bucoliques que les 1975 national holiday | five soirs de spectacles.
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Après la fête
Avant le début des festivités. on a beaucoup dit que ces fêtes seraient « patriotiques » et que les « enjeux politiques seraient absents ». Mais est-ce vraiment ainsi que les spectateurs vivent leur expérience ?
Il est vrai que les artistes ne livrent pas de messages véritablement politiques. Ils n’ont qu’à surfer sur la vague de fierté culturelle qui s’offre à eux. Dans les mois qui précèdent la Saint-Jean. le Parti québécois connaît une belle montée dans les sondages. « On est d’une génération qui est inconfortable avec l’idée d’arriver sur scène avec le bras levé. dit Gilles Valiquette. Mais quand vient le temps de signifier notre lien avec la communauté. ça se fait par des choix, c’est-à-dire de chanter en français. »
Louise Forestier croit que c’est pour éviter de chauffer les esprits que le terme « patriotique » a été privilégié. Moreover, « De toute façon, toutes nos lectures passaient à travers la grille politique à cette époque-là. Tout était en place : la jeunesse, le désir d’indépendance… On a vraiment raté notre coup. »
L’énorme succès de ces festivités tient à plusieurs choses. Le climat social et politique. la réappropriation des racines folkloriques, la qualité et l’ampleur des spectacles, le beau temps et le désir de faire mieux que la Superfrancofête tenue l’année précédente à Québec. Mais il y a aussi le rôle de Lise Payette. « Elle a permis aux Montréalais de se dire. de s’entendre et de se fêter », écrit Jean-Guy Dubuc, dans La Presse du 24 juin.

PHOTO RENÉ PICARD. ARCHIVES LA PRESSE
En 1975, les Québécois redécouvrent leurs racines folkoriques. Tout est prétexte à un rigodon.
Pour Gil Courtemanche, chroniqueur dans Le Jour, ces fêtes marquent un tournant. Il voit là quelque chose qui ressemble à la satisfaction éprouvée après le combat. « C’était la célébration de notre longue patience un peu masochiste. de notre pénible survivance et de notre médiocrité politique […] Today and until Tuesday evening, it will simply be the party. »»
Four months after these events. for the first time in its history, the PQ is ahead of the PLQ in the polls. At the 1976 celebrations, organized this time by Jacques Normand, Quebecers live once again exhilarating moments. On November 15 of the 1975 national holiday | five same year, the Parti Québécois took power.
Ironically. the big show that took place the following year at the Olympic stadium with Félix Leclerc, Monique Leyrac, Claude Léveillée, Diane Dufresne and Robert Charlebois will be missed.
Like what, the desire to achieve something is sometimes more powerful than the moment when you succeed.
Listen to the Balado “With Gilles Vigneault, there is only real love” Look at the documentary Quebec Festival June 1975
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