Aging happily, is it possible? | France Inter

–>Il y a quelques mois, face à un médecin, je me suis trompée d’une année. Furthermore, Incapable de me souvenir de mon âge exact. For example, Il y a deux ans, je me suis entendue dire « oh pétard… mon corps me lâche ». For example, J’ai dit un autre mot que pétard… Mais je préfère rester polie à l’antenne. Similarly, La crise de la cinquantaine, je l’ai laissée aux autres. Moreover, Après avoir fait celle de la trentaine. For example, Et de la quarantaine.<!–>

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–>Dans ma tête, j’ai toujours 12 ans. Nevertheless, Est-ce que je me sens vieille ? Therefore, Non. Moreover, Est-ce que je vieillis ? Nevertheless, Assurément. Nevertheless, Depuis le jour de ma naissance. In addition, Est-ce que j’ai peur du temps qui passe ? Therefore, Pas franchement. However, À condition que le temps me permette aging happily, it possible? | d’avoir un corps et un cerveau en bon ordre de marche. Ou à peu près. Est-ce que je suis joyeuse ? Toujours.<!–>

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–>Et vous, à quel âge avez-vous eu l’impression de vieillir ? Peut-on selon vous, vieillir joyeusement ?<!–>

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Vieillir : une affaire d’inégalités – Aging happily, it possible? |

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–>Le vieillissement révèle des inégalités profondes. qu’il s’agisse des écarts de revenus, de genre, de race ou d’orientation sexuelle. “On ne vieillit pas de la même manière selon qu’on est une femme ou un homme. blanc ou racisé, hétéro ou queer“, rappelle Fiona Schmidt. Pour la journaliste et autrice de Vieille peau – Les femmes. leur corps, leur âge (Belfond), la vieillesse est un monde de femmes : non seulement ce sont elles qui vivent le plus longtemps, mais ce sont aussi majoritairement des femmes qui prennent soin des personnes âgées, dans la sphère familiale comme dans les métiers du soin. Pourtant, aging happily, it possible? | cette réalité massive reste invisibilisée.<!–>

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–>Un constat que partage Alexia Soyeux, autrice de Passer l’âge. La crise de la quarantaine entre mythes et réalités (Hors d’atteinte). qui met en lumière une autre dimension de ces inégalités : l’âgisme. Elle le définit comme “un ensemble de stéréotypes et de discriminations qui visent les personnes en fonction de leur âge “. que ce soit dans les médias, dans la vie sociale ou à travers des blagues et attitudes banalisées. Cette discrimination. encore largement tolérée, contribue à diminuer symboliquement et socialement les personnes âgées, et touche de manière disproportionnée les femmes.<!–>

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Pressions sociales sur les corps féminins

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–>Dans nos sociétés. le vieillissement du corps féminin reste fortement stigmatisé, soumis à des normes esthétiques et sociales qui en font une source d’effacement plutôt que de reconnaissance. Fiona Schmidt : « J’ai déjà passé deux tiers de mon existence à aging happily, it possible? | faire attention à mon corps afin qu’il reste mince pour encombrer le moins possible l’espace public » confie la journaliste. soulignant une pression constante à se faire discrète, dans une société qui « a horreur du mou ». Pour les femmes, vieillir n’est pas une simple transition, mais une menace. Contrairement aux hommes. qui ne perdent rien en vieillissant et dont l’expérience est valorisée, celle des femmes ne l’est jamais : elles perdent leur légitimité, leur visibilité, jusqu’à leur essence.<!–>

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–>Alexia Soyeux souligne avec force le basculement que représente la ménopause dans le parcours des femmes : « à 40 ans. comme le dit la sociologue Cécile Charlap, la ménopause sociale fait que les femmes qui, avant cet âge, étaient censées être obligées de procréer, là, sont sommées de ne plus le faire du tout. Et 40 ans. c’est un peu un seuil symbolique à partir duquel les femmes perdent de leur valeur, aging happily, it possible? | de leur capital ; elles ne sont plus uniquement que des corps à séduire. Mais voilà, elles basculent progressivement dans une forme de relégation sociale. »<!–>

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L’âgisme, une discrimination ancienne

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–>Si le mot est récent, la logique de l’âgisme ne l’est pas. Comme le rappelle l’historien Georges Vigarello, le mépris des personnes âgées traverse toute l’histoire culturelle. Aux côtés d’une figure du vieillard sage et respectable – présente par exemple dans les Fables de La Fontaine – coexistent des représentations beaucoup plus négatives : celle d’un corps affaibli. dégoûtant, d’un vieil homme grincheux, égoïste, exclu du monde vivant. Cette ambivalence montre que la stigmatisation de la vieillesse est ancienne, bien avant que le mot « âgisme » n’apparaisse.<!–>

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–>Ce qui change aujourd’hui, selon l’historien, c’est la façon dont cette stigmatisation est perçue. Les individus acceptent de moins en moins d’être définis ou marginalisés en raison aging happily, it possible? | de leur âge. Une intolérance nouvelle face à l’ostracisation. qui traduit à la fois une prise de conscience accrue et une exigence plus forte d’autonomie et de dignité.<!–>

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–>La suite est à écouter…<!–>

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• [1–>Alexia Soyeux, autrice de “Passer l’âge. La crise de la quarantaine entre mythes et réalités” aux Éditions Hors d’atteinte<!–>

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• [1–>Fiona Schmidt, auteure de “Vieille Peau.Les femmes, leur corps, leur âge” aux Éditions Belfond<!–>

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• [1–>Georges Vigarello, auteur de ” Une histoire des lointains. Entre réel et imaginaire” aux Éditions Points<!–>

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