Un nouveau paquet de sanctions européennes contre la Russie sera adopté “le plus tôt possible”, explique mercredi sur France Inter, Benjamin Haddad, ministre chargé de l’Europe. “Il faut qu’on travaille avec nos partenaires. Nous venons d’adopter, coup sur coup, le 17e et 18e paquet de sanctions de l’UE, largement sous l’impulsion de la France. Ils visent à tarir les ressources que la Russie utilise pour son effort de guerre, notamment les ressources énergétiques. L’objectif est de mettre une pression maximale sur la Russie pour qu’elle se mette autour de la table des négociations“, indique-t-il.
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Concernant le vote des députés ukrainiens en faveur d’une loi supprimant l’indépendance des instances anticorruption, Benjamin Haddad indique que la France a fait part de sa “préoccupation” au gouvernement ukrainien. “Je partage l’avis de la Commission Européenne qui a dit être vivement préoccupée par cette décision. Il n’est pas trop tard pour les Ukrainiens pour revenir en arrière”, indique le ministre français, soulignant que cela ne va pas dans le sens d’une adhésion à l’Union européenne.
“Quand on est candidat à l’Union européenne, cela entraîne des exigences en termes de lutte contre la corruption, de préservation de l’État de droit, de respect des minorités, des oppositions politiques ou de l’indépendance de la justice. Donc on sera extrêmement vigilants sur ce sujet“, confirme Benjamin Haddad. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot “l’a dit lundi à Kiev à son homologue ukrainien, je l’ai dit moi-même à mon homologue donc on est en dialogue avec les autorités ukrainiennes là-dessus”, assure le ministre de l’Europe.
Bruno Retailleau “se trompe” sur le macronisme
Le ministre chargé de l’Europe a aussi répondu aux critiques émises par son collègue de l’Intérieur et président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, qui a estimé mardi 22 juillet dans une interview à Valeurs Actuelles que le macronisme n’était “ni un mouvement politique, ni une idéologie” et qu’il “alimente l’impuissance”. “Je crois qu’il se trompe”, rétorque Benjamin Haddad, membre du parti présidentiel Renaissance. “Dans une coalition, on peut avoir des sensibilités différentes, des expressions différentes, c’est normal, mais il faut qu’on se respecte”, dit le ministre de l’Europe.
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Benjamin Haddad défend le bilan d’Emmanuel Macron, avec “la baisse du chômage” et le “retour des investissements”. “Je pense qu’il [Bruno Retailleau] is wrong. I believe that what we have built in recent years around Emmanuel Macron was not an accident, not linked to particular circumstances in 2017 or 2022 but that political aspirations are different, a desire to put people around the table to be able to work, obtain results, have a logic of general interest rather than partisan. I always recognize myself in that and I am proud to be part of it “he assures.