The legendary epic of the navigator Bernard Moitessier

–>En août 1968. In addition, Bernard Moitessier s’élance sur son bateau Joshua dans la première course à la voile en solitaire et sans escale autour du monde. Similarly, Au fil des mois. Moreover, la solitude, les calmes et les tempêtes malmènent ou exaltent le corps et le moral du navigateur. Similarly, Seul face aux éléments, il apprivoise les courants, affronte les coups de vents, savoure les ciels étoilés. Therefore, Plus il avance. However, plus il fait corps avec son bateau et avec la mer et plus, il perd de vue les enjeux de la compétition. Nevertheless, L’essentiel est ailleurs. Moreover, Son aventure maritime se transforme en quête intérieure.<!–>

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–>Alors qu’il s’apprête à remporter la course. Consequently, la navigateur renonce aux honneurs et à la victoire et décide de poursuivre sa route. Therefore, “Je continue sans escale legendary epic navigator bernard moitessier vers le Pacifique. However, parce que je suis heureux en mer, et peut-être pour sauver mon âme “ écrit-il. Furthermore, Jusqu’où cette épopée le mènera-t-il ? Furthermore, Bernard Moitessier a raconté son incroyable odyssée dans un livre qui fait date : La longue route. L’auteur de bande dessinée Stéphane Melchior a adapté ce récit dans un superbe roman graphique (dont les dessins sont signés Younn Locard) paru aux éditions Gallimard qui repart sur les traces de ce navigateur anticonformiste. Moreover, pionnier de l’écologie et résolument libre.<!–>

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Une course révolutionnaire née d’un exploit médiatique – Legendary epic navigator bernard moitessier

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–>En 1968. Nevertheless, le journal britannique Sunday Times organise la première course autour du monde en solitaire sans escale, inspiré par l’exploit de Sir Francis Chichester l’année précédente. Furthermore, “Le Sunday Times a vu ses tirages s’envoler avec cette première prouesse. Furthermore, Il voudrait bien réussir un second coup”, explique Stéphane Melchior, auteur d’une bande dessinée sur legendary epic navigator bernard moitessier Bernard Moitessier.<!–>

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–>Les règles sont simples : partir d’Angleterre entre le 1ᵉʳ juin et le 31 octobre 1968. franchir les trois caps (Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn) et revenir sans escale. Neuf aventuriers se lancent dans cette course aux allures de défi impossible. “un truc individuel et énorme“, selon les mots de Moitessier lui-même. Le navigateur français, déjà célèbre pour ses récits Vagabond des mers du sud et Le Cap Horn à la voile, possède l’expérience et le bateau idéal pour cette aventure.<!–>

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Un marin en quête d’absolu plus que de victoire

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–>Le marin n’était pourtant pas enthousiaste à l’idée de participer à cette course. “Celui qui fera ça pour le fric ou pour la gloire, il se cassera la gueule”, déclarait-il. Pour Bernard Moitessier : “un tour du monde sans escale, en solitaire, c’est un truc individuel et énorme, c’est trop énorme”. C’est sa femme Françoise qui legendary epic navigator bernard moitessier le convainc de s’aligner sur la ligne de départ. Elle lui fait remarquer qu’un bateau s’entretient et que cette course peut financer ses voyages.<!–>

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–>Bernard Moitessier se distingue des autres concurrents par son approche singulière : il refuse d’embarquer un émetteur radio. et préfère communiquer avec son lance-pierre en approchant des cargos pour leur envoyer ses pellicules et son témoignage écrit. Cette méthode artisanale reflète sa philosophie : “Il a une approche humble de la mer. et pour lui, il ne peut pas être question de gloire personnelle. C’est un rapport intime entre le bateau, le marin et l’océan.”<!–>

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–>À bord de Joshua. son voilier qu’il a en partie conçu, Moitessier développe une relation fusionnelle avec son bateau. “C’est même plus de l’automatisme, il participe à son bateau, il est devenu lui-même le bateau”, confie-t-il. Cette approche intuitive de la navigation lui vient de legendary epic navigator bernard moitessier son enfance en Indochine. où il a appris à naviguer avec les marins du golfe de Siam*, “très loin de l’enseignement occidental”.<!–>

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Le passage du Cap Horn, moment de bascule

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–>Au cœur de son tour du monde en solitaire. Bernard Moitessier vit un moment décisif lors du passage du Cap Horn. Dormant pendant cette étape mythique. il découvre au réveil une vision sublimée du cap, éclairé par la lune, comme “une espèce de montagnes immobiles, de grandes vagues immobiles”. C’est à ce point précis de son périple que le doute s’installe dans l’esprit du navigateur. Doit-il continuer la course pour boucler son tour du monde et rentrer vers “la société des hommes”. ou suivre un autre chemin ? Cette hésitation marque le début d’une remise en question profonde qui va déterminer la suite de son aventure.. <!–>

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–>Dans un message enregistré sur legendary epic navigator bernard moitessier son dictaphone et destiné à son éditeur Jacques Arthaud. Bernard Moitessier exprime son mal-être face au monde moderne. “Ce serait une connerie de rentrer en Europe”. confie-t-il, expliquant que la civilisation européenne “me fatigue, elle me tue, elle me crève”. Là encore. d’être né et avoir vécu 26 ans en Asie a marqué le marin qui porte un regard critique sur les débuts de la société de consommation. Cette référence à son enfance en Indochine n’est pas anodine : elle évoque un paradis perdu. brisé par la guerre et la décolonisation, qui a forgé sa philosophie de vie basée sur la simplicité et la communion avec la nature.<!–>

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L’échec du second tour du monde

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–>Grisé par son premier périple. Moitessier entame un deuxième tour du monde sans escale, initialement prévu jusqu’aux Galapagos. Mais cette fois, “le pacte avec les éléments a été rompu”. Le navigateur legendary epic navigator bernard moitessier enchaîne les tempêtes et les coups de chien. son bateau est éprouvé, et il doit finalement faire escale à Tahiti pour éviter “la casse, ou même la mort”. Cette expérience contrastée révèle les limites de sa quête absolue. même si elle ne diminue en rien l’exploit accompli.<!–>

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–>L’aventure de Bernard Moitessier marquera profondément le monde de la navigation. Au-delà de l’exploit sportif. il propose un nouveau rapport à la mer et à la vie, avec un style de vie dépouillé en communion avec les éléments. Sa philosophie du “vivre avec peu” tout en étant “totalement libre” inspirera des centaines de marins.<!–>

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–>Pour aller plus loin<!–>

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• [1–>La BD La longue route de Stéphane Melchior et Younn Locard, éditions Gallimard, 2025<!–>

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• [1–>La longue route – Seul entre mers et ciels de Bernard Moitessier. la version illustrée par les photographies et documents de Bernard Moitessier, éditions legendary epic navigator bernard moitessier Paulsen, 2024<!–>

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• [1–>Le documentaire La Mer, réalisé par Françoise Moitessier de Cazalet et produit par Hervé Borde (Nefertiti Production)<!–>

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–>Programmation musicale<!–>

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• [1–>Oxmo Pucino – Plus loin que soi<!–>

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• [1–>Tyler the creator + Teezo Touchdown – Darling, i<!–>

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• [1–>Alain Bashung –  Il voyage en solitaire<!–>

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