90 athletes from all over France compete in the French Boccia championships in Thuir until Sunday. A year after the Olympic and Paralympic Games during which the discipline was revealed to the general public, some noticed a momentum for the discipline.
“On a du louer des climatiseurs et des ventilateurs en dernière minute”, détaille Jean-Louis Tarrius, président du comité handisport des Pyrénées-Orientales. Ce samedi, c’est le troisième et avant dernier jour de la compétition, et dehors, le thermomètre frôle les 40 degrés. Il n’y a pas vraiment de spectateurs ou de curieux, ce qui n’est pas une surprise pour le président du comité handisport : “Avec la chaleur, les gens sont à la plage”. Mais à l’intérieur du gymnase des Aspres, la compétition suit son cours comme si de rien n’était.
90 compétiteurs et compétitrices, la jauge maximale pour un championnat de France, s’affrontent sur le parquet. “Certains viennent même de la Martinique et de la Réunion”, sourit Jean-Claude Tarrius. Au total, avec les coaches et les accompagnateurs, 250 personnes sont présentes pour la compétition.”
“On a fait pas mal de sensibilisation”
Claire est venue de Panazol, tout près de Limoges en Haute-Vienne. C’est sa sixième participation. En 2022, elle a même été vice-championne de France. Avant son quart de finale, elle est plutôt mitigée sur ses chances de gagner. Mais elle sourit lorsqu’on évoque les Jeux de Paris et la visibilité qu’ils ont donné à la Boccia : “En Limousin, deux clubs se sont créés, un en Corrèze et un en Creuse. On a fait pas mal de sensibilisation, dans des écoles, avec des infirmières, dans des entreprises. On a bien été aidés par le titre olympique d’Aurélie Aubert.”
Mais pour Jean-Claude Tarrius, l’élan post-jeux stagne un peu dans la région. Pas de quoi entamer la motivation d’Ilyes, 12 ans. Le jeune garçon est inscrit au club de Boccia de Trouillas, seul club des Pyrénées-Orientales présent aux championnats de France cette année. C’est sa première participation à une telle compétition : “Ça me fait plaisir, à chaque match, j’ai envie de progresser, et de gagner”, sourit-il, sous le regard bienveillant de sa coach, Dany Sanchez. “Il n’a que 12 ans mais il a progressé au niveau puissance de bras, il a appris à bien jouer.”